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Les 𝟓 technologies qui arrivent dans votre 𝐬𝐦𝐚𝐫𝐭𝐩𝐡𝐨𝐧𝐞.


Outre les progrès de chacun des blocs technologiques des puces mobiles (GPU, CPU, ISP, etc.), c’est aussi et surtout leur interconnexion grandissante avec les processeurs neuronaux (NPU) qui va rendre nos smartphones plus rapides, plus pertinents et plus endurants.


  • Ray-tracing : la 3D sublimée


Le principe fondamental du ray-tracing est de calculer des trajectoires de milliers, voire millions de rayons lumineux et de modéliser leurs trajectoires et interactions. Plusieurs méthodes existent, s’appliquant aux ombres, aux effets de transparences, etc. Avec un bénéfice majeur : le rendu de ces effets est incroyablement naturel, et facilite le travail des développeurs qui n’ont plus besoin de programmer des scripts (réflexions dans les miroirs, changement de température de couleurs). Tous les effets étant calculés en temps réel.


  • Segmentation sémantique : révolution du traitement d’image

La grande avancée qui nous attend s’appelle la segmentation sémantique et s’appuie sur un nouveau pilier qui est le processeur d’IA appelé souvent NPU (Neural Processing Unit). En construisant un lien direct entre le processeur d’image (ISP) et le NPU, la future puce Snapdragon 8 Gen 2, de Qualcomm, peut devenir un véritable « cerveau visuel ». Elle va, sur chaque cliché, découper l’image, un peu comme le fait le cerveau humain. C’est-à-dire faire la différence entre une plante, un humain, un chat, les cheveux, la peau, les frondaisons, etc. Un zonage et un étiquetage en temps réal qui a plusieurs bénéfices potentiels, mais surtout un argument majeur : il devrait permettre d’améliorer encore la qualité d’image.


  • Vidéo 8K60p HDR : une vraie caméra de cinéma ?

Les prochaines générations de capteurs de Samsung et Sony, couplées au prochain ISP notamment de Qualcomm, offrent la possibilité d’aller encore plus loin en 8K. Après la 8K30p, puis la version 60p, voici arriver la seconde génération de 8K60p HDR, grâce à la capacité du couple capteur + processeur de gérer non pas une mais quatre images par trame soit 240 images de 33 Mpix par seconde. Composer une image à partir de quatre prises de vue ultrarapides permet d’étendre la plage dynamique (plus d’informations dans les hautes et les basses lumières), cette dernière étant historiquement le talon d’Achille physique des petits capteurs.


  • Modem 5G infusé d’IA : une connexion plus stable et moins énergivore

Ce qu’il faut bien saisir, c’est que la 5G est une technologie à la fois bien plus riche, complexe et adaptative que la 4G. Selon le déplacement du smartphone dans l’espace réseau (dans une rue, par exemple), le modem 5G va s’adapter aux différentes antennes qui l’entourent en en privilégiant certaines, et certaines des fréquences. Le tout en communiquant avec les stations de base qui, elles aussi, vont s’adapter en temps réel. En conséquence, un modem 5G, qui est plus performant et plus polyvalent qu’un modem 4G, est logiquement plus énergivore. Notamment en cas d’utilisation d’ondes millimétriques.


C’est là que les algo dits « IA » et les processeurs neuronaux, externes ou intégrés dans le modem, vont jouer un rôle de plus en plus important. Plutôt que de s’adapter par rapport à des scénarios fixes, le modem va pouvoir utiliser de complexes modèles d’entraînement pour s’adapter à son environnement. Ceci, en utilisant le NPU qui s’avère bien plus efficace énergétiquement que toutes les autres puces à qui il peut faire appel. En conséquence, les concepteurs de puces promettent des économies substantielles d’énergie. De quoi gagner de précieux pourcents de batterie à la fin de la journée. Sans avoir rogné sur la qualité de connexion.


  • WiFi 7 : toujours plus vite, toujours moins d’énergie

Outre la traditionnelle amélioration des débits, allant ici jusqu’à 5,8 Gbit/s en utilisant la bande des 6 GHz (4,3 Gbit/s sans cette bande), le Wi-Fi 7 promet aussi des latences abaissées. Et, encore une fois, une baisse de la consommation énergétique, nerf de la guerre des appareils mobiles. En matière de latence, Qualcomm promet d’aller en dessous de 2 ms – et ce, de manière constante, pas uniquement en pointe. Si le gaming peut venir à l’esprit dès lors qu’on parle de latence, il s’agit aussi ici de réduire le temps de communication, notamment dans le cas des usages AR/VR/XR. Tout délai avec ces lunettes causant potentiellement un inconfort à l’utilisateur (cinétose).


Source : 01Net

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